Les attaques web se développent de plus en plus aujourd’hui. Il s’agit même d’un problème à l’échelle mondiale. De nombreux malwares piratent chaque jour, des systèmes et serveurs importants. Heureusement, il est possible d’y remédier. La connaissance du mécanisme des attaques web en est un début.
Les services web sont vulnérables
Les outils informatiques sont des appareils indispensables pour l’humanité. Tous les dossiers et programmes de toutes sortes sont traités à partir de ces derniers. Néanmoins, ils peuvent aussi connaître des failles. La sécurité en est un exemple. De nombreux virus attaquent toujours ces derniers, malgré les aménagements effectués par les concepteurs. Cette vulnérabilité peut atteindre plusieurs types de programmes. Le serveur ou l’URL en sont des exemples.
Le serveur est le premier système le plus attaqué. Néanmoins, grâce à un renforcement de sécurité important, les attaques se font rares.
L’URL est aussi fortement utilisée par les pirates pour modifier le résultat du serveur web. Pour cela, plusieurs processus peuvent être effectués. Le hacker peut injecter des commandes SQL dans l’URL ou appliquer un code HTML.
L’injection des commandes SQL
Appelé Structured Query Language, le SQL est un langage permettant de se communiquer avec une base de données. Pour y parvenir, l’attaquant va introduire des commandes dans le SQL, afin d’accéder à la base de données. Il va ensuite modifier le site web, le télécharger ou même le supprimer.
Les différents types d’attaques
Il existe plusieurs façons d’infecter le service web. Le pirate informatique peut attaquer les réseaux, le système ou les sites web.
L’attaque de réseaux consiste surtout à la manipulation du service web. Il peut s’agir d’une attaque par déni de service ou DOS en anglais. Elle consiste à rendre un service web, inaccessible durant un temps déterminé. L’utilisateur ne pourra donc pas voir le site durant la manipulation. Ce type d’attaque est facile à appliquer. Il suffit, soit d’inonder le réseau par des requêtes pour perturber son fonctionnement, soit perturber la connexion.
L’attaque peut également se faire par le biais du balayage de port ou usurpation d’IP. Le balayage est effectué dans le but de trouver les ports ouverts à l’intérieur d’un serveur de réseau. Quant à l’usurpation d’IP, elle consiste à envoyer plusieurs adresses IP sur l’ordinateur, afin de masquer la vraie identité.
Les attaques du système se font soit par « l’écran bleu de la mort », soit par « fork bumb ». Le premier consiste à afficher une erreur sur l’ordinateur. Le second est une création de grands nombres de processus afin de saturer l’espace disponible.
Les mots de passe peuvent être aussi manipulés grâce à des systèmes de piratage. Parmi eux, on peut citer l’utilisation de la force brute ou l’attaque par dictionnaire.
Enfin, les attaques de sites web consistent à injecter des codes et des langages afin de modifier le rendu du site.